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di Amina Crisma
(in collaborazione con www.inchiestaonline.it)
*
Per Vittorio, una poesia e due canzoni
C’è una poesia di Wislawa Szymborska “sulla non onnipotenza della morte” che Vittorio particolarmente amava.
Aggiungo i testi di due vecchie canzoni che gli erano specialmente care. La seconda gliel’aveva fatta conoscere sessant’anni fa un ragazzo sconosciuto incontrato una notte in treno, in viaggio verso Bruxelles.
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Wislawa Szymborska, Sulla morte senza esagerare
Non s’intende di scherzi,
stelle, ponti,
tessitura, miniere, lavoro dei campi,
costruzione di navi e cottura di dolci.
Quando conversiamo del domani
intromette la sua ultima parola
a sproposito.
Non sa fare neppure ciò
che attiene al suo mestiere:
né scavare una fossa,
né mettere insieme una bara,
né rassettare il disordine che lascia.
Occupata a uccidere,
lo fa in modo maldestro,
senza metodo né abilità.
Come se con ognuno di noi stesse imparando.
Vada per i trionfi,
ma quante disfatte,
colpi a vuoto
e tentativi ripetuti da capo!
A volte le manca la forza
di far cadere una mosca in volo.
Più d’un bruco
la batte in velocità.
Tutti quei bulbi, baccelli,
antenne, pinne, trachee,
piumaggi nuziali e pelame invernale
testimoniano i ritardi
del suo ingrato lavoro.
La cattiva volontà non basta
e perfino il nostro aiuto con guerre e rivoluzioni
è, almeno finora, insufficiente.
I cuori battono nelle uova.
Crescono gli scheletri dei neonati.
Dai semi spuntano le prime due foglioline,
e spesso anche grandi alberi all’orizzonte.
Chi ne afferma l’onnipotenza
è lui stesso la prova vivente
che essa onnipotente non è.
Non c’è vita
che almeno per un attimo
non sia stata immortale.
La morte
è sempre in ritardo di quell’attimo.
Invano scuote la maniglia
d’una porta invisibile.
A nessuno può sottrarre
il tempo raggiunto.
Wisława Szymborska
(Traduzione di Pietro Marchesani)
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Alleluia, di Gilbert Bécaud
Il faut faire tes bagages
Mon vieux c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
D’où on n’revient pas
Tu passeras par la lune
Et demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
Allé, Allé Alleluia
Il faut faire tes bagages
Mon vieux, c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
D’où on ne revient pas
Tu passeras par la lune
Dès demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
Allé Allé Alleluia
Il faut refaire tes bagages
Mon vieux c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
Qui n’en finit pas
Tu passeras par la lune
Et demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
Mets ta plus belle chemise
Tes souliers vernis
Pour que tous les anges disent
Il est en habit
Fais cadeau de ta casquette
Au gamin du coin
Il la mettra pour ta fête
Le jour de la Toussaint
Allé Allé Alleluia
Il faut refaire tes bagages
Mon vieux c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
Qui n’en finit pas
Tu passeras par la lune
Et demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
Ils écriront sur ta pierre
Trois mots en latin
Qu’est-ce que ça peut bien te faire
Tu n’y comprends rien
Casse donc ta tirelire
Pleine de gros sous
Et achètes-en du rire
Pour rire un bon coup
Allé Allé Alleluia
Il faut refaire tes bagages
Mon vieux c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
Qui n’en finit pas
Tu passeras par la lune
Et demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
Je me souviens qu’à l’école
Tu étais le premier
Tu as déjà ton auréole
Je suis sur le quai
Si tu pars, si moi je reste
Je vais m’ennuyer
Pour le grand métro céleste
J’attends mon billet
Allé Allé Alleluia
Il faut refaire tes bagages
Mon vieux c’est à toi
Tu t’en vas pour le voyage
Qui n’en finit pas
Tu passeras par la lune
Et demain matin
Les étoiles une à une
Te tendront la main
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Dors mon amour (1958), di André Claveau
(comp. Pierre Delanoe, Hubert Giroud)
Dors mon amour
Le soleil est encore loin du jour
Nous avons pour aimer tout le temps
Et la nuit nous comprend
Dors mon amour
Protégée par mes bras qui entourent
Ton sommeil d’un rideau de bonheur
Dors au creux de mon cœur
Je suis un roi
Qui tient tout son royaume en ses doigts
Et qui tremble de voir s’écrouler
Ce royaume enchanté
Dors mon amour
Ma princesse enfermée dans sa tour
Avec tous les refrains de la nuit
Ma princesse endormie
Je suis ton âme pas à pas
Sur son chemin de joie
Et je m’amuse à me pencher
Sur ton sommeil étoilé
Dors mon amour
Le soleil est encore loin du jour
Nous avons pour aimer tout le temps
Et la nuit nous comprend
Dors mon amour
Protégée par mes bras qui entourent
Ton sommeil d’un rideau de bonheur
Dors au creux de mon cœur
J’entends la voix
De ta vie qui bat tout près de moi
Et je sens comme un souffle très doux
Qui caresse ma joue
Dors mon amour
Ma princesse endormie dans sa tour
J’aperçois le sourire du matin
Voici le soleil de demain
Le grand soleil de l’amour éternel